En France, les centres d’accueils ouvrent environ 4 millions de places aux enfants chaque année. Ils permettent à certains jeunes de partir en vacances tout en se faisant de nouveaux amis et en réalisant des activités. Pour d’autres, c’est un moyen de garde d’enfants pendant que les parents travaillent, comme c’est le cas pour les centres de loisirs. Cet été a été très marqué par l’épidémie de Covid-19 qui a directement impacté le fonctionnement habituel des centres d’accueils.

  • La réouverture des centres de loisirs et d’accueil 
  • Des règles sanitaires jugées trop strictes 

       

       

      La réouverture des centres de loisirs et d’accueil

       

      Le centre de loisirs et plus généralement les centres d’accueils collectifs de mineurs, sont des endroits permettant d’accueillir les mineurs durant leurs vacances scolaires. Chaque centre propose des projets et activités différents permettant à l’enfant de se socialiser et d’apprendre de nouvelles choses tout en restant en dehors du cadre scolaire. 

      Mais ces lieux de partage et d’échanges ont subi un véritable coup dur cet été avec l’apparition de l’épidémie de Covid-19 cette année. 

       

      Les centres de loisirs et d’accueil ont tout de même pu procéder à une réouverture cet été, mais il a fallu s’adapter. La première publication du gouvernement concernant les protocoles sanitaires à appliquer à fait des vagues auprès des directeurs et animateurs de centres d’accueil et de loisirs. La réglementation était jugée trop stricte. Les professionnels ont dû jouer de leur imagination pour proposer aux enfants des activités ainsi qu’un accueil respectant le protocole. 

      Courant de l’été, le Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports a publié un nouveau protocole relatif aux accueils collectifs de mineurs, visant à un léger assouplissement de la réglementation. Une mise à jour tardive mais qui a tout de même permit aux encadrants de souffler. 

       

      Des règles sanitaires jugées trop strictes

       

      À la publication du protocole sanitaire, les professionnels de l’encadrement de jeunes enfants ont pris peur. Les règles jugées trop strictes posaient un réel problème dans le déroulement des journées d’accueil et des activités des enfants. Ce protocole rigoureux dénaturait totalement l’esprit du centre d’accueil. 

      Pour chaque famille, l’étape de l’inscription a été périlleuse. Afin de répondre aux demandes du gouvernement, les centres ont notamment dû durcir la flexibilité des dates d’inscription. Il n’était par exemple, pas possible, dans certaines régions, d’inscrire son enfant pour plus de deux semaines. Le nombre d’inscription a, pour certaines structures, dû être réduit. Des entretiens de préadmission ont dû être mis en place, afin d’expliquer les gestes et comportements à adopter. De nombreux séjours se sont vu annulés.

       

      Concernant le déroulement de la journée des enfants :

      À l’origine, les enfants avaient l’obligation de respecter la distanciation, après la mise à jour du gouvernement cette règle a été annulée. En revanche, la distanciation entre les encadrants et les plus jeunes en espace clos, reste en vigueur. 

      Les objets et jouets partagés sont dorénavant permis si l’objet en question est nettoyé ou qu’il subit un isolement de 24h avant réutilisation. Les jeux et activités doivent être réalisés en fonction des règles de distanciation. 

      La règle n°1 à l’heure des repas était d’éviter à tout prix les files d’attentes. À table les enfants avaient le droit de manger dans manger dans leur groupe préconstitué tout en respectant la distanciation. 

      Les activités et loisirs des enfants au sein de chaque centre ont donc été quelque peu bousculés pendant cette période de vacances. Le combat des centres pour garantir un accueil et des loisirs à chaque enfant tout en respectant le règlement sanitaire a été rude, mais au retour des vacances, c’est un pari qui a été plutôt réussi dans l’ensemble.

       

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