En concluant un contrat d’apprentissage, l’entreprise peut bénéficier d’aides spécialement prévues pour accueillir un apprenti. La Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel de 2018 a facilité le recrutement d’alternants, notamment avec la mise en place de l’aide unique. Tous les mois, l’entreprise perçoit des aides, après avoir signé et enregistré le contrat d’apprentissage auprès de son OPCO de référence.
L’aide unique remplace la prime régionale à l’apprentissage pour les TPE, l’aide au recrutement d’un apprenti supplémentaire et le crédit d’impôt Apprentissage. Elle est octroyée aux entreprises de moins de 250 salariés, sans conditions.
Pour en bénéficier, le niveau du diplôme préparé par l’apprenti doit être inférieur ou égal à celui du baccalauréat.
Accordée dès la signature du contrat d’apprentissage, l’aide unique est attribuée en fonction de l’année d’exécution du contrat. Son montant atteint jusqu’à :
L’aide unique peut être suspendue pour différentes raisons :
L’octroi de l’aide unique est soumis à plusieurs conditions.
Les entreprises de plus de 250 salariés peuvent, elles aussi, bénéficier d’une aide.
Le Bonus alternant est une aide accordée par l’État, sous la forme d’une créance appliquée au montant de la taxe d’apprentissage.
Pour en bénéficier, l’entreprise doit employer entre 5 % et 7 % de l’effectif en contrat favorisant l’insertion professionnelle : contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage, volontariat en entreprise, convention industrielle de formation pour la recherche.
Son montant est calculé comme suit :
Une aide de l’AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) est accordée aux entreprises qui embauchent un apprenti reconnu travailleur handicapé.
Pour bénéficier de cette aide qui peut atteindre 3 000 €, l’apprenti doit être recruté pour au moins 6 mois, à raison de 24 heures par semaine minimum. Le montant de cette aide varie au prorata de la durée du contrat.