On retrouve beaucoup d’embranchements de genre et de sous-genres dans le secteur du jeu vidéo, en fonction de leurs thèmes et gameplay. La première étape lorsqu’on en crée un jeu vidéo réside bien souvent dans déterminer vers lequel on désire se rapprocher et quels en sont les codes.
Le secteur du jeu vidéo a une histoire riche. Au fil d’innovations artistiques et technologiques, souvent sauvages et riches en inventivité, on peut voir plusieurs familles se détacher très clairement. Ces dernières regroupent des ensembles de mécaniques de jeu qui s’assemblent de différentes manières pour se décliner en une infinité de variations.
Le genre ou type d’un jeu est l’élément principal utilisé par les joueurs et l’industrie pour classer les différents titres. Il s’agit aussi du critère principal de décision pour la majorité des joueurs, car tous ne recherchent pas les mêmes expériences vidéoludiques. Pour faire un parallèle, certains préfèrent le RPG au FPS de la même manière que d’autres préfèrent la musique classique au métal.
Vous trouverez dans cette suite de pages les origines de ces grandes familles de jeux, leurs spécificités et quelques conseils pour vous aider à en réaliser par vous-même.
L’action-adventure est de loin la famille la plus regroupant le plus grand nombre de jeux aujourd’hui, ce qui en fait également une des plus populaires. Leur objectif est de faire vivre une histoire ou une aventure au joueur, placé aux contrôles directs d’un héros dynamique et puissant.
Pour cela, ces jeux prennent souvent la forme d’hybrides. Ils incluent un gameplay réactif et fluide auxquels ils mélangent d’autres mécaniques tirées d’autres genres en fonction de leurs besoins, comme le RPG ou le platformer.
En fonction de ces mélanges, ils se déclinent donc en de nombreux sous-genres, parmi lesquels on trouvera le hack’n’ slash, le jeu de discrétion ou encore le jeu d’horreur. En fonction de ces derniers, ils alternent entre des séquences d’action, plus intenses, et des séquences d’aventure, propre à l’exploration ou la résolution de puzzle.
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Les First Person Shooter (ou FPS) sont comme leur nom l’indique, des jeux de tirs à la première personne. La caméra est placée directement au niveau des yeux du personnage contrôlé par le joueur, équipé d’une arme à feu et d’une horde d’ennemis contre lesquels s’en servir.
Genre particulièrement nerveux, il cherche à utiliser la première personne comme un moyen de briser la frontière entre le joueur et son personnage. En étant placé aux premières loges, son ressenti est plus intense, ses actions plus précises, ce qui dans un jeu de tir se traduit par une expérience riche en adrénaline.
Comparé à la plupart des autres genres de jeu, le RPG tend à être plus posé. Tirant ses racines directement du jeu de rôle papier, le Role-Playing Game est connu pour ses systèmes de combat plus lents, plus tactiques, où le joueur doit gérer une équipe entière d’aventurier.
Ces titres mettent également leur histoire au centre de l’expérience de jeu, prenant souvent des formes très cinématiques, théâtrales ou même littéraires. La notion de choix est omniprésente, à la fois dans le système de combat qui demande une gestion serrée des tours et des ressources, mais aussi directement dans l’histoire.
En fonction des actions du joueur, le scénario et les événements du jeu peuvent prendre bien des tournures, allant de l’héroïque à la naissance d’un prince du mal, en passant par l’étrange et l’absurde.
Les jeux de simulation sont des expériences singulières, dont une partie ne cherchent même pas réellement à être des jeux. Ces derniers visent à reproduire plus ou moins fidèlement des aspects retrouvés dans la vie réelle dont le maniement ou la gestion peut avoir une forme ludique en elle-même.
Faire décoller un avion par exemple peut être très intéressant mais est une activité restreinte à des pilotes confirmés. Le jeu de simulation cherche à contourner ses frontières, permettant aux joueurs de se placer dans des situations plus ou moins réalistes et d’en modifier les paramètres pour satisfaire leur curiosité.
Qu’ils soient sérieux (Cities : Skylines) ou non (The Sims), ces jeux assez particuliers sont souvent la porte d’entrée de joueurs plus occasionnels dans le gaming.
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Les MMO, ou « jeux en ligne massivement multijoueur » n’usurpent pas leur nom. On dit qu’un jeu est un MMO lorsqu’il est capable de rassembler plusieurs milliers de personne dans le même monde, jouant tous simultanément au même jeu.
De par leur forme et modèle économique, ces MMO prennent bien souvent la forme de RPG, et le joueur joue le rôle d’un aventurier perdu dans un vaste monde. Sa route croise bien souvent celle d’autres compères, avec lesquels il peut s’allier pour affronter des défis spécialement prévus pour le travail en équipe.
Très long, riches, en évolution permanente et créés pour tenir leurs joueurs engagés durant des années, les MMO font partie des projets les plus onéreux et ambitieux du jeu vidéo. Cela en vaut parfois la peine, car ils peuvent également se révéler être parmi les plus rentables.
Le sport fut une des premières choses que jeu vidéo tenta d’imiter. Pong ne fait par exemple que reprendre les bases d’une partie de tennis.
Les sports sont en effet déjà des jeux, avec des règles simples, universelles et connues de tous. Ils possèdent également leurs propres fans, qui peuvent utiliser ces expériences virtuelles comme des moyens de vivre leur passion d’une manière impossible à répliquer dans la vie réelle.
On classe souvent les jeux de course dans cette même famille, qui fonctionnent tous sur un principe similaire : atteindre l’arrivée le plus vite possible.
Si la plupart des jeux de sports et de courses se montrent fidèles à la réalité, cela n’est toutefois pas une obligation. Au contraire, on retrouve de nombreux titres qui ne font que reprendre les règles générales de ces sports avant d’y injecter des innovations purement vidéoludiques : super attaques, courses à 1000 km/h, objets pour saboter les autres pilotes… Certains iront même jusqu’à inventer leurs propres formes de sport, conçus pour être uniquement joué dans un espace virtuel.
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Classique éternel du jeu vidéo, les jeux de plateforme sont simples à prendre en main tout en pouvant se montrer incroyablement retord selon leur level design. Leur principe est extrêmement simple : aller d’un point A à un point B, ou parvenir à récolter différents objets spécifiques.
Perdus dans des niveaux tarabiscotés, tout le gameplay va consister à essayer de se frayer un chemin en utilisant les capacités de déplacement avancées de son personnage, qui vont du saut aux prouesses acrobatiques ou aux gadgets.
Les platformer font partie des jeux les plus simples à réaliser à un niveau technique, mais demandent une maîtrise fine quant à la gestion de leur rythme ou de leur difficulté. Cela en fait donc de très bonnes premières expériences vidéoludiques pour un créateur novice
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Genre extrêmement restreint et codifié, le VS Fighting place deux joueurs dans un combat singulier, aux commandes de personnages aux capacités très uniques et hauts en couleur. Le gameplay de ces jeux a beau être limité à ces duels, celui-ci se fait tout en nuance en proposant des contrôles complexes, précis, tout en proposant différents styles de gameplay très différent en fonction des personnages.
Le haut degré de maîtrise technique demandé et le côté spectaculaire de ces jeux en font d’excellente expériences multijoueur et leur ont permis de se démarquer comme l’un des premiers Esports au monde.
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Les jeux de gestion font sans doute partie des jeux les plus calmes et posés de cette liste. Au lieu de gérer un personnage ou une situation très spécifique, les jeux de gestion préfèrent prendre du recul et s’intéresser à une vision plus générale.
Le joueur est placé à la tête d’une organisation, d’un royaume ou même d’un empire qu’il devra gérer en fonction de différentes contraintes. Ces jeux se déroulant à très large échelle, son but est d’atteindre une stabilité ou une certaine stabilité en jonglant avec plusieurs ressources et autres priorités.
Les wargames et les RTS sont des jeux de stratégie très spécifiques, qui mettent le combat au centre de leur jeu de gestion. La création d’un empire ou d’une simple base a alors un objectif très clair : dominer ceux du camp adverse, sans possibilité de négociation.