Dans un monde bouleversé par le Big Data et les nouvelles technologies de l’information, la sécurité informatique est devenue le nerf de la guerre. Les actes de cybermalveillance sont de plus en plus récurrents et de plus en plus puissants. Dans un tel contexte, de nouveaux métiers ont émergé en cybersécurité. Le hacker éthique est devenu un profil incontournable pour les grandes entreprises et administrations. Il est le rempart contre toutes les cyber attaques et autres piratages informatiques.
Les sociétés pour se protéger font appel à ce professionnel qui connaît très bien les pratiques de hacking, des plus courantes aux plus perfectionnées. La sophistication, le renouvellement et le volume des attaques nécessitent désormais de se reposer sur une stratégie proactive afin d’écarter les menaces de piratage en prenant une longueur d’avance sur les hackers et autres pirates informatiques.
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Les hackers éthiques s’appuient sur leurs propres compétences, différents outils et sur des logiciels à jour afin d’identifier les failles des systèmes et réseaux informatiques, les menaces internes et externes. Le but est de traiter les attaques potentielles avant qu’elles ne se produisent et d’avoir ainsi toujours une longueur d’avance sur les hackers.
Le hacker éthique protège les bases de données, réseaux et systèmes informatiques de l’entreprise par son action de piratage bienveillant. Sa mission consiste en pratique à évaluer la sécurité globale des bases de données et du réseau en réalisant des tests d’intrusion. Pour cela, il contourne les sécurités mises en place et met en place des attaques informatiques contrôlées.
Une fois les failles de sécurité identifiées, il fait un rapport sur la vulnérabilité des systèmes d’information de l’entreprise. Avec l’essor de l’internet des objets, la multiplication des points d’entrée nécessite par ailleurs une veille constante et des mises à jour régulières.
La sécurisation des données et l’identification des vulnérabilités sont un immense défi et un enjeu économique considérable pour les entreprises.
Le hacker éthique possède de nombreuses compétences techniques et qualités humaines ; c’est avant tout un passionné d’informatique à la curiosité insatiable. Il aime le travail en équipe autant que l’autonomie. Il a l’esprit créatif, est réactif avec l’esprit d’initiative.
Il possède aussi une bonne connaissance de la législation en vigueur. Savoir communiquer est également une qualité essentielle du hacker éthique. Son sang-froid lui permet de gérer efficacement les situations de crises.
Enfin, comme son nom l’indique et au vu des bases de données qu’il manipule, le hacker éthique est moralement irréprochable. Techniquement, le hacker éthique maîtrise plusieurs langages de développement, les protocoles et réseaux, les systèmes d’exploitations et sait simuler des attaques sans pour autant causer des dommages.
Appelé aussi « pentester », hacker éthique est un métier nouveau. De nombreux diplômes, certifications et autres formations peuvent mener à cette profession. De nombreux professionnels sont issus d’études en informatique et/ou d’ingénieur. Une formation à distance est également un bon moyen se former rapidement et de façon flexible aux métiers de premiers niveaux de la cybersécurité.
Le hacker éthique est souvent issu d’une évolution de poste après avoir exercé en tant qu’expert en système d’information ou en réseaux. Des développeurs peuvent aussi se voir confier des missions de hackers éthiques s’ils en ont les compétences. Les profils sont très divers car la pénurie en talent est très importante.
Les compétences techniques sont l’élément essentiel dans le cadre du recrutement d’un hacker éthique. Les débouchés sont très nombreux ; les banques, les administrations, le monde de l’industrie, les ESN…
Le salaire du hacker éthique junior se situe autour de 4 000 € net par mois. Les profils plus expérimentés peuvent prétendre à des salaires élevés, parfois supérieurs à 7 000 € net. Les salaires dépendent beaucoup des compétences, de l’entreprise et du lieu de travail.